PWC Portugal : Celorico da Beira : Manche 3 et 4

Pour la 3ème manche, jeudi, nous sommes allés sur le site de Linhares, situé sur la face Ouest de la Serra da Estrela. Les conditions ont mis du temps à se mettre en place à cause d’une belle couche d’inversion. Une manche de 75 km est lancé dos au vent avec un start à 14h30 en avant du site. Le vent d’Ouest/Sud Ouest était bien présent, rendant la masse d’air pas si facile à exploiter. Le start se passe sans trop de mal mais une grosse difficulté posent de nombreux pilotes au kilomètre 20. Le groupe de tête a eu le droit au bon cycle, pour le reste des compétiteurs, nous avons seulement eu le droit à des morceaux de thermiques ventés.

Pour ma part, j'assure un énorme plafond sur les éoliennes dans un bon +3, pour finir tanquer dans le vent de la plaine, hors cycle, à seulement 21 km. J'avoue ne pas vraiment avoir compris mon erreur. Il fallait certainement voler de façon plus agressive pour arriver dans le cycle. Pour une fois que je fais le plaf, c'est bien la dernière fois...

Une fois le plateau passé, pas de difficulté pour les survivants, différents placement font les différences entre les pilotes. Yann Martail gagne la manche, suivi de Remi Montginot, un jeune qui monte fort et de Martin Petz (allemand). Chez les filles, seulement Yvonne Dathe fait le goal, bravo à elle.

Le soir, nous avons dînés au village de Linhares dans un restaurant bien sympa, nous sommes venus spécialement pour une spécialité dont on nous à tant parler... Ne chercher plus Polo, une de ses tentacules était dans mon assiette, les 8 autres dans celles de mes voisins... Ca va être un peu plus difficile pour les paris maintenant, peut être aurait-il vu l'Algérie qualifiée, ou encore l'Espagne éliminée...

PWC Portugal : Celorico da Beira : Manche 3 et 4PWC Portugal : Celorico da Beira : Manche 3 et 4

Hier, nous sommes retournés sur la face Sud, à Azinha malgré un bon vent d'Ouest-Nord Ouest. Une manche de 58 km dos au vent fût lancée. Pas de tactique de course vraiment différente de celle habituelle. Un gros groupe de tête suivi d’un petit train qui mène plus de 108 pilotes au goal. Sur notre parcours, de bons thermiques dépassant parfois les +4 et des plafonds pas loin des 2300 m.

En visite touristique à l'heure dite, je rate mon start bien correctement, comme je ne l'ai pas fait depuis longtemps. Je continue donc ma ballade, assure les plafs et rentre au goal avec 13 minutes de retard sur le premier, Manuel Quintanilla.

C'était sûrement la dernière manche de la compétition.

A l'heure où je vous écrit, le ciel est bien sombre et les arbres commencent à s'incliner fortement...

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