Super Final GV : ZZZzzz ZZZzzz
Dimanche, la fine brume rafraîchissante présente dés le matin ne nous a pas permis de voler, nous avons opté pour pas mal de lecture et un peu de vélo gentiment prêter par notre chambre d'hôte afin de découvrir les environs. Le soir nous avons mangé au restaurant avec quelques français, la plupart des compétiteurs sont arrivés hier, et tous devrait être là pour la manche d'entrainement de demain.
Aujourd'hui, la matinée a commencé par une crise de panique en regardant les infos internationales. La fièvre jaune semble effectivement se développer dans l'état du Mina Gerais, avec des cas et des décès dans des villes pas très loin d'ici. Le vaccin est maintenant recommandé et les hôpitaux du coin sont chargés en dose de vaccin, le problème étant qu'il met une dizaine de jour à être effectif et qu'il présente des effets secondaires non négligeables. Il est donc trop tard... J'aurais pu le faire avant de partir mais je ne pouvais pas prendre les risques d'avoir les effets secondaires en pleine période d'examen. Le nombre de cas a évolué depuis et je regrette de ne pas avoir anticipé. La solution reste de ne pas se faire piquer... Difficile pour moi car je suis un anti-moustique à part entière. En faisant attention, j'en suis déjà à 5 piqûres en 3 jours... Donc j'ai volontairement décidé de sombrer dans la parano, j'ai instauré un rituel pour me tartiner le corps de produit, tout comme les vêtements, le soir c'est pantalon et manche longue, la nuit pas un pied ne dépasse du draps dans une pièce aseptisé... Croyez moi, je risque de crever d'une intoxication au produit anti-moustique ou d'une déshydration à cause des vêtements chaud, mais plus aucun moustique ne me goûtera, infecté de la fièvre jaune ou pas !
Enfin, j'ai réussi à sortir de la panique en enfilant un pantalon et en allant voler... Les conditions étaient plutôt sympa, la Zeno est un vrai régale, impressionnante de stabilité, efficace en thermique. Elle a cependant l'inconvénient de son avantage, elle filtre beaucoup et il me parait plus difficile de la laisser voler, à l'écoute des sensations, pour trouver le bon noyau, comme le sait si bien le faire l'Enzo. J'espère donc que les manches de survies ne seront pas le standard de cette compétition.
Dernier vol demain avant la première manche !