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Le verdict.. c'est que j'étais 2ème de la manche, et qu'une 7ème place au classement général m'attendait !

En bilan, je dirais que l'insatisfaction de ma première manche, pas tant sur le résultat que sur la manière, a conditionné les manches suivantes. Des fois il suffit d'une discussion, que les bons mots soit posés pour qu'un déclic se fasse. Pour qu'une vision des choses prenne une autre tournure. 

Si j'en reviens à mes objectifs... ? Oui j'avais dit une compétition parfaite.. Un truc qui veut rien dire, mais qui me parle. Pour moi, le mot parfait prennait le sens de contrôler. Suite à ce craquage lors des championnats de France, j'avais pour cible une compétition sans erreurs "intrinsèques", dues à une mauvaise gestion de mes émotions.

Et je pense que je confondais contrôle et bride. Ce qui entame sérieusement mon plaisir en compétition.

 

Entre les championnats de France et cette coupe du monde, j'ai du passer des examens, dont un de course à pieds. L'évaluation portait sur le maintien de différentes allures de course à pieds, sans aucune mesure temporel, sur stade. Déjà fatiguée d'une semaine de compétition, je choisis des vitesses entre 10 et 13 km/h après avoir essayer d'économiser mon energie à des vitesses encore moindre.. Et oui, car à 18 km/h, vous allez vite être fatigué et vous n'en doutez pas.. Mais avez vous déjà essayé de courrir à 8 km/h ? Vous allez voir comme c'est usant ! 

Ce qui est fatiguant, c'est le contrôle, celui d'une vitesse de course qui n'est pas celle adoptée par vos capacités physiologiques, vos contraintes mécaniques. C'est exactement pareil en vol lors d'une course au but. On contrôle son moteur, on le retient, le relâche. On le bride même parfois avant le vol, avant la saison. Le problème du contrôle, c'est qu'il vient s'opposer au feeling, à l'instinct. Et pourtant il est nécéssaire. Suivre une stratégie, un plan, se maitriser, tout en laissant aller son feeling, en étant à l'écoute de son intinct... c'est loin d'être facile. Et c'est ce vers quoi j'aimerais tendre.

 

On vole comme on est. On peut orienter ce qu'on fait, plus difficilement ce qu'on est. Qui je suis me jouera peut être des tours, mais j'espère surtout que ça m'offrira de belles manches.

 

Une très belle compétition remporté par Richard Gallon, une organisation au top, j'en profite féliciter tout les bénévoles qui ont participé au bon déroulement de cet évenement ! Au total 4 belles manches, 20h de vol, une 38, 11, 14 et 2ème place. Je pars en confiance pour la suite de ma saison, bien sous ma voile en condition, bien dans ma tête en transition !

Une 1 place au classement féminin, une 7ème place au général, qui aurait pu se transformer en 4ème avec une dernière  manche à 1000 points.. Au pied du podium, (pas) de regret !

Les résultats ici.

 

(En prévention d'une question... Oui, ma pizza est bonne !)

Une semaine de repos, ou plutôt de préparatif et d'affutâge avant de m'envoler pour les Championnats du monde.

Photo : pwca.org / M. BelleminPhoto : pwca.org / M. Bellemin
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Photo : pwca.org / M. Bellemin

Un énorme merci à ceux qui me soutiennent ainsi qu'à mes sponsors.. Comme dirait "quelqu’un", chaque compétition a sa vérité, le plus dur est à venir !

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